Peu avant l’année l’an 2000, avant la fin de mes études de génie civil des constructions achevées en 1998, le ministère de l’agriculture en RD Congo avait sous sa tutelle le secrétariat général du développement rural au sein duquel se trouvait la direction appelée SENHARU pour Service national de l’habitat rural.
Le SENHARU était le service conseil du gouvernement en matière d’habitat rural. Lorsque j’y suis engagé en 1998, les dossiers principaux touranaient autour des études sur les matériaux locaux et leur utilisation dans la construction en milieu rural.
L’objectif des recherches était d’arriver à proposer à la population rurale des matériaux et procédés de construction efficaces et à moindre coût compte tenu de la faiblesse du pouvoir d’achat de cette population. L’accent était mis sur la fabrication de briques compressées faites d’argile cuite ou enrichie de produits permettant d’améliorer diverses caractéristiques.
Une autre préoccupation du SENHARU concernait des études d’implantation de villages modèles. Pour quelques localités bien choisies, il fallait proposer un modèle de village en tenant compte de la localisation précise, l’organisation des activités culturelles et économiques, les matériaux de construction disponibles à proximité et leurs éventuelles améliorations, ainsi que les sources de financement de ces projets au niveau étatique ou via la coopération au développement.
Tous ces objectifs m’ont amené à parcourir plusieurs localités rurales dans le cadre de mes fonctions de chef de service et, plus tard, de chef de bureau d’études. C’est ainsi que j’ai pu visiter, entre autres, le Site du Service national (SN) de Kaniama-Kasese dans le Katanga, l’arrière-pays de Kinshasa ainsi que la localité de Kasangulu qui revêtait un statut de hub pour le développement du SENHARU dans la province du Bas-Congo de l’époque.
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